Le deuxième régiment de chevaux léger lanciers de la garde impériale est formé à Versailles le 19 juillet 1810. Il est composé majoritairement de Hollandais ( ancien du premier régiment de hussard hollandais et de la garde royale). Ils seront accueillis par la garde à cheval et de nombreux officiers français qui organiseront un banquet en leurs honneurs. Des incidents et des heurts lors de ce banquet leur donnerons une réputation de buveur et de bagarreur. Après leurs périodes en garnison, ils partiront pour la Russie ou d’après les témoignages de leurs frères d'armes polonais, ils ne s’illustrèrent guère et avaient peur des cosaques russe. la retraite de Russie sera fatale pour les Hollandais car dès leurs retour le régiment ne comprendra plus de hollandais ( tous disparus en Russie). Le régiment sera recomposé d'effectif français.
leurs dernières actions seront sur le plateau du Mont Saint Jean ou Ils chargeront les Carrés d'infanterie Anglais.
Leurs uniformes rouge leurs donna le surnom de "Lancier rouge".
le sabre
c'est le même sabre pour les lanciers que pour les chasseurs à cheval. Cet exemplaire présente de nombreuses traces d'usages mais à conservé une lame en excellent état (témoignage d'un entretiens régulier ).
les marquages
Marquage 2 RLG pour "2ème Régiment des Lanciers de la garde". Marquage manuel sûrement fait au sein du régiment.
Deux autres exemplaires sont connu portant les mêmes gravures avec la même écriture.
Marquage sur l'autre partie du fourreau "G19" marquage non identifié sûrement propre au cavalier pour identifier son sabre
gravure sur la Calotte " 2 RLG 19"
Sous la garde deux poinçons non identifiés ( E minuscule et C ) et deux croix faites intentionnellement.
les poinçons
sur le dos de la lame : MAnuf Imp Du Klingenthal juin 1811
poinçons au talon :
- Lobstein, réviseur de juin 1804 à juillet 1824
- Pache , inspecteur de juin 1811 à janvier 1812
-un illisible
sur le quillon :
-Versailles
-Jacquesson, directeur d'octobre 1809 à février 1812
- un illisible
témoins d'usure
l’usure sur les bracelets de bélière témoignent d'une utilisation intensive du sabre, de même que les traces des coups d'éperons sur le fourreau.
à noter " poinçon 21 de part sur le dos du fourreau.
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