le sabre dit "à garde de bataille" sera prévu pour les officiers de toutes les subdivisions de la cavalerie de Louis XVI à la Restauration. Seul les hussards, voulant gardé leurs traditions ne se laisseront pas influencer par cette mode. L’administration de l'armée n'ayant jamais réglementé cette monture, les officiers ont pu laisser libre cours à leur imaginations en terme de fantaisie. Les premières traces écrites officielles du sabre remonte à 1787 ou le ministre de la guerre de Louis XVI, le Maréchal de ségur l'attribut à la cavalerie et aux dragons ( modèle déjà en usage chez les dragons en 1784). Avant la révolution, il est dénommé Forte épée en souvenir de l'épée wallonne dont il est dérivé, il faudra attendre le règlement de l'An VIII ( 1799) pour son appellation " sabre de bataille"
Beaucoup de ces armes seront montées sur les lames proches du modèle dite " à la montmorency". Ensuite nous rencontrons tous type de lame propre au besoins du régiment ( lame droite pour les cuirassiers, courbe pour les grenadiers à cheval...).
le sabre d'officier de dragons mle 1784
monture
Monture en laiton, souvent dorée, calotte cylindrique décorée aux traits. Poignée en bois recouverte de cuir filigrané. Arc de jointure en angle droit avec la croisière sur laquelle repose une coquille. Quillon court à extrémité enroulée.
fourreau
Fourreau en cuir noirci, à garnitures découpées en accolade. Garnitures décorées aux traits.
Chape du fourreau munie d'un bouton ainsi qu'un bracelet de bélière.
bouterolle et chape agrafées.
lame
grande lame droite de 89, 5 cm. dos plat gravé KLINGENTHAL en lettre capitale. deux pans creux. Pointe dans le prolongement du dos de la lame. contre tranchant de 16 cm.
Poinçon partiellement visible de :
DE CABANNE , inspecteur de juillet 1791 à août 1792
DE JUCHEREAU : Inspecteur sous directeur 1787 à 1791.
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